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 biologie cellulaire

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كاتب الموضوعرسالة
اْستاذ صادق
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اْستاذ صادق


الدولة : الجزائر
الجنس : ذكر
تاريخ التسجيل : 15/03/2011
عدد المساهمات : 10473
المهنة : استاذ

biologie cellulaire Empty
مُساهمةموضوع: biologie cellulaire   biologie cellulaire Emptyالجمعة سبتمبر 16, 2011 4:34 pm

<La membrane plasmique


La membrane
plasmique constituent l'interface entre la cellule et son milieu. Elle
assure donc à la fois un rôle de barrière en empêchant les molécules
cellulaires de partir et les molécules extérieures d'entrer librement,
et un rôle de barrière en sélectionnant les éléments qui peuvent entrer
ou sortir. Toutefois, ses fonctionnalités ne s'arrêtent pas là. C'est le
prer élément rencontré par les molécules porteuses d'information, comme
les hormones, les neurotransmetteurs ou diverses espèces chimiques
importantes pour la cellule. C'est principalement la membrane qui permet
à la cellule de connaitre son environnement et d'agir sur lui. La
membrane est donc un organite fondamental aux fonctions multiples que
nous allons maintenant détailler.



<">Structure des membranes biologiques



La membrane est constituée de trois des
principaux éléments de base du vivant, des lipides, des protéines et des
glucides. Ces trois éléments coopèrent pour former un film fluide mais
néanmoins étanche qui isole la cellule du milieu extérieur et lui permet
d'intéragir.




Les lipides membranaires


Ils constituent le coeur de la membrane et
sont responsable de son étanchéité à l'eau et par conséquent des
molécules solubles dans l'eau, ce qui constitue la majorité des
molécules biologiques. Les lipides impliqués sont des phospholipides et,
chez les eucaryotes, du cholestérol. En solution dans l'eau, les
phospholipides se disposent en un film bimoléculaire de quelques
nanomètres d'épaisseur, le coté apolaire est enfouis au coeur de la
membrane alors que le coté polaire est en contact avec l'eau. Cette
structure est appelée bicouche lipidique, chaque couche de lipide
constituant une demi membrane. La membrane n'est donc pas, comme on
pourrait le penser une structure solide mais un liquide emprisonnée
entre deux autres milieux liquides dans lesquels il est insoluble. Elle
est donc fluide, les molécules hydrophobes peuvent s'y dissoudre et s'y
mouvoir librement, elles ne peuvent toutefois pas passer d'une demi
membrane a une autre. Al'inverse, la bicouche bloque totalement les
molécules polaire.


La fluidité de la membrane est un parametre
important pour son fonctionnement correct. Comme pour tous les
liquides, elle dépend fortement de la température, augmentant et
diminuant dans le même sens que celle-ci. La cellule doit donc ajuster
incessament cette fluidité de façon a compenser les variation de
températures. Elle y arrive modulant la composition en lipide de la
membrane:

  1. Les lipides à longue chaine diminuent la fluidité de la membrane.
  2. L'insaturation des chaines lipidique augmentent la fluidité de la membrane.
Pour compenser une augmentation de température la cellule
augmentera la longueur des chaines en diminuant leur insaturation. Pour
compenser une diminution de température la cellule diminuera la longueur
des chaines en augmentant leur insaturation. La resynthèse des lipides
membraine est longue et cette adaptation ne joue que si les variation de
température sont lentes.

Les eucaryotes disposent d'un autre moyen
de réguler la fluidité : le cholestérol. Ce lipide a en effet la
propriété de réguler la fluidité de la membrane, de la maintenir stable
dans une plage étendue de température. Il joue en quelque sorte le rôle
d'un tampon de fluidité. Sa présence permet une adaptation aux
variations relativement rapides de température. Le cholestérol se trouve
principalement dans la demi-membrane extracellulaire. Les procaryotes, à
quelques rares exceptions près, n'ont pas de cholestérol.



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Conformement à leurs habitudes d'étrangeté,
les archéobactéries possèdent des lipides que l'on ne retrouve nulle
part ailleurs dans le monde vivant. Leurs acides gras sont reliés au
glycérol par des liaisons ether au lieu de liaisons ester et certains
d'entre eux, possédant deux extrémités polaires et un centre apolaire,
traversent la membrane dans toute son épaisseur. Ils sont responsables
de la résistance de ces cellules aux températures et pH extrèmes
auxquels on les trouve.

Les protéines

Une membrane uniquement lipidique n'a aucun
usage. D'une part, une telle structure est instable : les membranes
peuvent fusionner, se séparer, former des embranchements. D'autre part
rien ne peux la traverser (à l'exception des gaz), ni les molécules
polaires qui ne sont pas solubles dans les lipides, ni les molécules
apolaires qui ne peuvent pas l'atteindre car elles ne peuvent pas
traverser seules le milieu aqueux qui les entoure. Or si ces propriétés
sont exploitées dans la cellule, celle ci a malgré tout besoin d'une
membrane stable ainsi que d'échanger des molécules avec le milieu
extérieur. Ce sont les protéines qui assurent cette fonction.

Les protéines peuvent être disposées de
diverses façon par rapport à la membrane : au contact de celle-ci,
enchassées dans une demi membrane ou traversant la membrane de part en
part. Part ailleurs, une protéine peut être consituée de plusieurs
sous-unité qui sont agencées différement avec la membrane. Les protéines
participent à la polarisation membranaire, une protéine situé sur la
face externe de la cellule le restera toujours, de même qu'une protéine
intracellulaire. Pour les protéines qui traversent la membrane (les
protéines intramembranaires), les parties extracellulaires et
intracellulaires seront toujours les mêmes d'un exemplaire à l'autre de
la molécule. Il y a bien sûr des exceptions, certaines fonctions
biologiques nécessitent des mouvements de protéines au sein de la
membrane, mais il s'agit alors d'une particularité spécifique de la
protéine, pas d'un aspect fondamental de la membrane.

Les protéines sont responsables de la
quasi-totalités des spécificités de la membrane. Les molécules polaires
ne peuvent pas traverser la membrane, ce sont les protéines qui vont
s'en charger. A l'inverse, si une molécule polaire ne dispose pas d'une
protéine capable de lui faire traverser la membrane, elle ne pourra pas
la traverser. En choisissant ses protéines, la cellule va pouvoir
choisir quelles molécules vont pouvoir entrer ou sortir. Le rôle des
protéine est toutefois plus large : elles vont transmettre à l'intérieur
de la cellules des informations sur le milieur extérieur, elles vont
participer à maintenir la forme et la stabilité de la membrane, elles
vont servir de point d'ancrage à des structures extracellulaire ou
intracellulaire et elles sont à l'origine de la dynamique membranaire.



Les glucides

Les protéines assuraient déjà une
polarisation de la membrane, mais ce rôle est principalement dévolu aux
glucides. Ils vont en effets former à la surface de la membrane des
structures complexes et variées, mais toujours extracellulaires. Les
glucides sont accrochés à la membrane par deux moyens : ils sont fixés à
la surface des protéines intramembranaires (les glycoprotéines) ou aux
lipides membraines (les glycolipides).


Ces glucides ont plusieurs rôles :

  • Reconnaissance : les motifs glucidiques sont très antigéniques (par exemple les groupes sanguins).
  • Participation à l'environnement local, les glucides sont des molécules très polaires.
  • Renforcement de la membrane.
Chez les animaux, les glucides forment un feutrage souple appelé
glycocalyx. Chez la plupart des autres cellules vivantes, les glucides
forment une paroi résistante et indéformable autour de la cellule :
cellulose chez les végétaux, muréine chez les bactéries, qui assure la
solidité de la membrane. Cette paroi ne fait pas à proprement parler de
la membrane mais elle s'y accroche par les glucides extracellulaires.



Les membranes sont des structures fluides,
interface entre le milieu extracellulaire et intracellulaire que la
cellule peut ajuster de façon très spécifique pour répondre à ses
besoins. Elle joue à la fois un rôle de communication avec l'extérieur
et un rôle de tri des molécules d'intérêt pour la cellule. Ces
propriétés font de la membrane l'un des organites les plus important de
la cellule, le seul dont aucune cellule ne peut se passer, même
temporairement. C'est aussi le seul que l'on soit arrivé à reproduire
partiellement en laboratoire
Les échanges avec l'extérieur



Une cellule n'est pas un milieu totalement isolé. Elle doit prendre sa
nourriture dans le milieu extérieur et y rejeter ses dechets. Elle doit
aussi le maintient des concentrations ioniques de son milieu interne en
puisant ou rejetant des ions dans son environnement. La cellule y
parvient en utilisant des protéines spéciales canaux et pompes et en
exploitant diverses énergies, métabolique, potentiel electrochimique,
etc...
Les canaux et les transporteurs



La membrane cellulaire, si elle était constituée uniquement de lipide serait totalement étanche. Les molécules hydrophiles ne peuvent pas se dissoudre pour traverser la membrane. Les molécules hydrophobes
ne peuvent pas traverser la couche polaire qui recouvre la membrane.
Pour resoudre ce problème, la cellule contient des protéines enchassées
qui permettent aux molécules de la traversée. Ces protéines ont deux
propriétés principales, elles sont selectives et elles sont contrôlées.
Il existe deux grandes catégories de protéines assurant la traversée de
la membrane : des canaux et des pompes.


Les canaux

Les canaux constituent la famille de molécule de transport
transmembranaire la plus représentée dans la cellule. Le principe est
simple, quand le canal est fermé, il est totalement étanche, quand il
est ouvert, sa molécule spécifique le traverse selon son gradient
électrochimique. Si ce gradient s'annule, le mouvement transmembranaire
s'arrete, s'il s'inverse le mouvement s'inverse également. Les canaux ne
peuvent en aucun effectuer des transports contre le gradient
electrochimique et sont donc responsable de la diffusion facilité.
Le canal est hautement sélectif, ce qui veux dire qu'il va être traversé
par une famille de molécule voire une seule molécule. Le canal le moins
selectif, comme le canal nicotinique responsable de l'activité
musculaire, laisse passer tous les ions positifs monovalent. A l'autre
bout de la chaine, certains canaux, les plus nombreux, laissent passer
un seul ion : calcium, sodium, chlore, etc...
Aussi varié sont les modes d'ouverture de ces canaux. Certains sont
ouverts en permanence. De part le courant ionique qu'ils créent, il
participent à la polarisation de la membrane, donc de la composante
électrique du gradient electrochimique de tous les ions. D'autre
s'ouvrent sous l'action d'un molécule ou d'un ion. D'autre enfin
s'ouvrent sous une action mécanique, une variation de potentiel, une
variation de température.
La durée d'ouverture aussi varie. Les canaux peuvent rester ouvert tant
que le stimulus est présent, d'autre se referment après quelques
millisecondes et sont parfois suivit d'une période refractaire ou même
une nouvelle stimulation n'ouvrira pas le canal.
Les canaux sont impliqué dans de nombreux phénomène cellulaire. Ils ne
sont en général pas responsable de la régulation de la composition
cellulaire, mais participent au phénomène d'excitabilité cellulaire. Les
dépolarisation et mouvement ioniques qu'ils provoquent assurent des
phénomènes tels que la conduction nerveuse, la contraction cellulaire,
la sensibilté de certains recepteurs sensoriels, mais aussi la
sensibilités aux hormones et aux neurotransmetteurs. Cette variété de
rôle est permise grace à un nombre élevés de canaux, il n'existe en
effet pas un seul canal calcique dans l'organisme, mais plus d'une
dizaine se différenciant par leur mode d'ouverture, leur durée
d'ouverture et leur régulation, et c'est le cas de tous les canaux.
Canaux et pathologie

Les canaux transmembranaires sont impliquées dans de nombreuses
pathologie. La plus connue d'entre elle est la mucoviscidose. Cette
maladie génétique a pour symptome un encombrement des voies aériennes et
digestives par un mucus épais et visqueux, il n'est pas suffisament
hydraté. La cause de se défaut d'hydratation est un défaut dans le canal
chlore CTRF (Cystic Fibrosis Transmembrane conductance Regulator). Ce
canal provoque normalement une sortie de chlore des cellules
épithéliales de la trachée artère, cette sortie de chlore entrainant par
pression osmotique une sortie d'eau. Il régule donc la viscosité du
mucus.
Ce canal s'ouvre sous l'action de l'ATP . L'ATP se fixe dans une zone nommée Nucleotid Binding Domain (NBD = domaine de fixation des nucléotides). L'ATP est ensuite hydrolysé
et le canal se referme. Cette fermeture est suivie d'une période
d'inactivation pendant laquelle le canal ne peut plus être ouvert.
Chez les patients atteind de mucoviscidose, une phénylalanine (un acide
aminé) en position 508 de la protéine est manquant. Cette zone est en
plein milieu du NBD. Cela suffit à perturber son fonctionnement.
L'efflux des ions chlore par un canal pendant son ouverture n'est pas
modifié, ni son temps d'ouverture, mais sa periode refractaire est
augmentée. L'efflux global de chlore est donc fortement diminué. De
plus, le canal fonctionnant mal, la cellule l'elimine de la membrane, ce
qui agrave le phénomène.


Les transporteurs ou pompes.

Les transporteurs se différencient des canaux par le fait que ce n'est
plus le gradient électrochimique des molécules qui assure le mouvement
ionique mais le couplage du transport à une réaction enzymatique
exergonique, comme l'hydrolyse de l'ATP. Le mouvement de la molécule
devient donc unidirectionnel et même se produire contre le gradient
electrochimique.
Le transporteur le plus connu est la pompe Na/K qui expulse trois ions
sodium et fait entrer deux ions potassium pour chaque molécule d'ATP
hydrolysée. Ce transporteur est très important dans la cellule car il
assure la création et le maintient du gradient électrochimique
membranaire et est indirectement à l'origine de la plupart des
mouvements transmembranaire. Si cette pompe s'arrete, le gradient
electrochimique disparait et les mouvements ioniques s'arrêtent de part
et d'autre de la membrane plasmique. D'autres transporteurs très
important dans la cellule sont ceux qui expulsent le calcium du
cytoplasme et maintiennent une concentration très basse de l'ordre de la
nanomolaire. Cette concentration très basse sera exploitée par la
cellule, le calcium est utilisé par de nombreux recepteurs comme signal
pour prevenir la cellule de la presence de sa molécule activatrice
(hormone en général) sur son site actif.
Une curiosité est le l'ATPase
à proton . Cette molécule présente dans la membrane interne des
mitochondries, la membrane des thylacoides et la membrane plasmique des
bactéries aérobies. C'est un transporteur qui pour chaque molécule d'ATP
hydrolysée peut expulser deux ions hydrogène à travers la membrane.
Toutefois, le gradient electrochimique de l'hydrogène est tel que ce
canal va fonctionner à l'envers, les ions hydrogène vont transiter en
sens inverse par rapport au sens habituel et l'ATPase va synthétiser de
l'ATP au lieu de l'hydrolyser. C'est cette pompe qui est responsable de
la production d'ATP resultant de la respiration cellulaire.


Les transports couplés.


Ce type de transport est un mélange des deux précédents. Il s'agit d'un
transport mais dont l'energie est fournie par un autre ion qui se
déplace selon son gradient électrochimique. Selon le sens de déplacement
respectif des deux molécules on parle de symport (l'ion et la molécule
transportée traversent la membrane dans le même sens) ou d'antiport (les
deux espèces chimiques se déplacent en sens inverse. Ces transports
couplés sont très utilisée par la cellule pour recuperer les molécules
nécessaires à son métabolisme dans le milieu exterieur. Bien que ne
consommant pas d'ATP, ce type de transport utilise de l'énergie, celle
du gradient electrochimique d'un ion. Ce gradient est crée via l'action
d'un transporteur hydrolysant l'ATP ou toute autre molécule énergetique,
en général la pompe Na/K
Transmission intracellulaire de l'information

Notion de récepteur et de second messager



Une cellule en plus de faire transister des molécules à travers sa
membranes doit savoir ce qui se passe à l'extérieur. La membrane
constitue le seul élément en contact avec l'extérieur. Celle-ci est
dotée de molécules spécialisées dans la detection des evènements
externes et la transmission de l'information à l'intérieur de la cellule
en vue d'une réaction spécifique. Certains phénomène detectés sont
capables de traverser la membrane comme la lumière ou les hormones
stéroïdes, ils ne feront pas l'objet de ce chapitre.
Les récepteurs

Le terme récepteur en biologie désigne une molécule capable de fixer une
autre molécule et d'emettre un signal quand la molécule spécifique (ou
ligand) se fixe sur le site de reconnaissance. Les ligands peuvent être
des ions, des métabolites , des hormones, des neurotransmetteurs ou des
facteurs de croissance, des anticorps voire des molécules bactériennes
ou virales. En fait tout ce qu'il est nécessaire à la cellule de
détecter dispose d'un récepteur qui lui est propre ou tout au moins à la
famille moléculaire à laquelle appartient le ligand. Pour un ligand
donné, il peut de plus y avoir plusieurs récepteurs qui différent par
leur sensibilité, leur régulation ou leur expression spatiale (variation
des cellules qui possèdent ce récepteur) ou temporelle (variation du
récepteur dans le temps). Il existe donc un très grand nombre de
récepteur et leur étude est un des domaine de recherche les plus actif
en biologie moléculaire.
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Une même molécule peut avoir des effets divers dans un organisme. A
chaque action correspond en général un type différent de récepteur. Cela
explique l'interêt des récepteurs pour la médecine (en particulier
psychiatrique). La decouverte d'une molécule qui agit sur un seul type
de récepteur permet d'obtenir un effet thérapeutique maximal tout en
limitant les effets secondaires. Les molécules qui permettent d'etudier
ces récepteurs appartiennent au groupe des toxines. Les toxines sont des
molécules qui n'ont aucune homogéneité chimique. Elles sont définies
par leurs propriétés : à la fois très spécifiques, agissant sur un seul
type ou une seule famille de récepteur et également très sensibles, la
concentration nécessaire pour produire leur effet est très basse. Les
toxines sont à la base de la classification des récepteurs. Ainsi, les
deux grande familles de récepteurs de l'acétylcholine ont été
différenciées par leur sensibilités à deux toxines : la nicotine
(extraite du tabac) et la muscarine (un alcaloide extrait de l'amanite).
A l'intérieur de ces deux grands groupes, il existe différents sous
types de récepteurs qui sont différenciés par d'autres toxines.

Les seconds messagers

Une hormone, un neurotransmetteur ou toute autre molécule reconnue par
un récepteur, se fixe sur la seule partie accessible du récepteur, la
partie extracellulaire. Pour que la cellule puisse prendre connaissance
de cette fixation, le signal doit être transmis à l'intérieur de la
cellule. L'activation du récepteur va declencher une cascade de réaction
métabolique qui va avoir pour résultat de libérer une molécule précise
dans le cytoplasme. Cette molécule va pouvoir transmettre l'information à
tous les effecteurs cellulaires. Elle est nommée second messager car
elle transmet l'information portée par le premier messager : le ligand
du récepteur. Il existe plusieurs seconds messagers correspondant à
différents types de récepteurs cellulaires. L'autre fonction du second
messager est de provoquer une amplification du signal recu : chaque
molécule du ligand va activer un seul exemplaire du récepteur qui va
produire plusieurs molécules de second messagers. En fonction de
l'enzyme activée par le récepteur pour produire le second messager, on
va distinguer plusieurs catégories de récepteurs.


Les récepteurs à sept domaines transmembranaires







Premiers à être découverts, ils sont en conséquence mieux étudié. Leur
nom viens de ce que leur structure spatiale est très homogène à travers
toutes les espèce de la bacterie à l'homme, ils sont constitués d'une
chaine protéique unique traversant la membrane plasmique à sept
reprises. Pendant longtemps on a cru qu'ils étaient le seul type de
récepteur cellulaire. Tous ont en commun le fait que l'enzyme produisant
le second messager n'est pas portée par le récepteur lui même. Elle
constitue une protéine indépendante, le couplage entre le récepteur et
l'enzyme s'effectuant par une protéine particulière nommée Protéine G.
On distingue deux grandes familles de récepteurs en fonction l'enzyme
activée pour synthétiser le second messager : les récepteurs activant
l'adénylate cyclase et les récepteurs activant la phospholipase C.
Les récepteurs à adénylate cyclase

Ces récepteurs ont été decouverts par Sutherland dans les années 1950 et
sont à l'origine de la notion de second messager. Sous l'action de
l'adrénaline, la phosphorylase hépatique peut liberer hydrolyser le
glycogène et produire du glucose. L'adrénaline se fixe sur la membrane
et la phosphorylase est cytosolique. Par broyat et centrifugation,
Sutherland sépare la membrane et le cytosol. L'adrénaline appliquée sur
le cytosol n'a aucun effet, l'adrénaline n'agit pas directement sur
l'enzyme. Sur les membranes isolées, il va faire agir l'adrénaline et il
recupère le cytosol résultant de cette action. Ce cytosol ajouté au
premier cytosol va declencher l'activation de la phosphorylase. Il en
conclut que la fixation de l'adrénaline sur la membrane va provoquer la
synthèse d'une molécule qui va diffuser dans le cytosol et activer la
phosphorylase. Il nomme cette molécule un second messager. Des expériences ultérieures montreront que ce second messager est une molécule déja connue à l'époque, l'AMPc ou AMP cyclique.
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L'AMPc est une molécule produire par l'adénylate cyclase à partir de
l'ATP cytosolique. Il s'agit d'une molécule d'AMP, mais l'unique
phosphate est relié à la fois aux carbone 3 et 5 du ribose. L'adénylate
cyclase est une protéine membraire localisée dans la demi membrane
interne de la membrane plasmique. Toutefois, elle n'est pas portée par
le recepteur membranaire. Ainsi que l'a montré Rodbell dans les années
1960, trois molécules sont impliquées dans la synthèse de l'AMPc : le
recepteur à l'adrénaline, l'adénylate cyclase et une système de
couplage. Le principe de fonctionnement est celui decrit dans la figure
ci contre. La fixation du ligand sur le récepteur active la proéine
Adenylate Cyclase (AC) qui produit de l'AMPc. Cet AMPc va activer toute
une famille de protéines, les protéines kinase A (PKA) qui sont
directement responsable des effets cellulaires. Une autre protéine, la
phosphodiestérase, va degrader l'AMPc en AMP, stoppant ainsi son effet.
Dans cette description, le système de couplage est indeterminé. Rodbell
montrera qu'il s'agit d'une qui protéine hydrolyse le GTP et l'appelera
donc protéine G. La protéine G est un hétérotrimère (constituée de trois
chaines protéiques différentes) dont les chaines sont nommées α, β et
γ. Le site d'hydrolyse du GTP est porté par la chaine α.
Le fonctionnement du système a pu être totalement élucidé. Au repos, le
site enzymatique est occupé par du GDP. La fixation de l'adrénaline sur
son support va provoquer un changement de conformation des protéines qui
va provoquer l'expulsion du GDP et son remplacement par du GTP. Sous
l'action du GTP, la sous unité α de la protéine G va être libérée du
complexe et activer l'adénylate cyclase. L'AMPc synthétisé est libéré
dans le cytosol ou il va activer ses différents effecteurs (dans le cas
du foie, la phosphorylase). Au bout d'un temps variable, la protéine G
hydrolyse le GTP en GDP et le complexe avec les chaines beta et gamma se
reforme. L'activité de l'adénylate cyclase s'arrète, l'AMPc cytosolique
est éliminé du cytoplasme par conversion en AMP et l'effet de
l'adrénaline cesse totalement.
Les récepteurs couplé à la phospholipase C

Ces recepteurs ont été découverts dans les années 50 par Hokin qui a
constaté que l'acétylcholine stimulait le métabolisme des
phosphatidyl-inositol. Sous l'action de son hormone, la phospholipase C
va hydroliser les lipides membranaires et libérer du diacyl-glycérol
(DAG) et de l'inositol triphosphate (IP3). Ces deux molécules vont faire
office de seconds messagers :

  • le DAG va activer la protéine
    kinase C (PKC). Cette protéine migre de la membrane dans le cytoplasme
    (famille A, sensible au calcium) et parfois vers le noyau (famille B,
    insensible au calcium). Cette famille de protéine va phosphoryler
    diverses protéines cellulaires et ainsi les activer.
  • L'inositol phopshate va provoquer une entrée de calcium dans le
    cytoplasme en agissant sur deux reserve, le calcium extracellulaire ou
    le calcium stocké à l'intérieur de la cellule dans le reticulum
    endoplasmique lisse en ouvrant des canaux membranaires. Le calcium est
    dans cette voie, le véritable second messager. Il va activer diverses
    protéines, modulée par la concentration en calcium plasmatique (d'ou
    leur nom de calmoduline).
La voie du DAG et la voie de l'IP3 agissent de façon synergiques sur leurs cibles.
Comme les récepteurs à adénylate cyclase, ceux couplés à la
phospholipase C sont activés par le DAG. Mais il existe deux autres
voies :

  • La phosphorylation par une tyrosine kinase.
  • Activation par le calcium.

Les recepteurs enzymes





Les récepteurs enzymes sont des récepteurs membranaires donc
l'occupation du site actif se traduit par une activité enzymatique
intracellulaire par le récepteur même. Ils sont très importants chez les
animaux car ils interviennent dans de nombreux processus de régulation
de la division cellulaire et dans l'immunité, ainsi que dans d'autres
domaines. On distingue deux catégories de récepteurs enzymatiques : les
récepteur tyrosine kinases et les guanylate cyclases. Les tyrosine kinases

Les tyrosine kinases constituent une famille d'enzymes très importante dans l'organisme eucaryote. Ces molécules ont en commun la propriété de phosphoryler un résidu
tyrosine. Cette méthode est une méthode d'activation ou d'inactivation
de certaines voies enzymatiques au sein de la cellule. La plupart de ces
kinases sont des récepteurs membranaires.
Structure et fonctionnement des récepteurs

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Les récepteurs tyrosine kinases sont des molécules transmembranaires
comportant un site récepteur sur la face extracellulaire et un site
tyrosine kinase sur la face interne. Les deux parties sont reliées par
un seul segment transmembranaire. Les récepteurs tyrosine kinase
comportent aussi un site de phosphorylation. Leur site kinase est
normalement inactif, pour être activé, leur résidu tyrosine doit d'abord
être phosphorylé. Le schéma ci contre présente un récepteur tyrosine
kinase type. Dans la réalité, ces récepteurs peuvent être beaucoup plus
complexes, pouvant acceuillir differentes site de phosphorylation,
plusieurs sites enzymatiques et la structure extramembranaire pouvant
être très variée, comportant plusieurs sites de reconnaissante, voire un
site de reconnaissance constitué de plusieurs protéines
Le mécanisme d'activation de ces récepteurs est particulier, car le
segments transmembranaire, ne peut pas transmettre d'information sur
l'occupation du site de reconnaissance du ligand
vers l'intérieur de la cellule. Le ligand va se fixer deux récepteurs
qui vont être ainsi rapprochés et pouvoir se phosphoryler mutuellement.
L'activité tyrosine kinase va alors pouvoir s'exercer sur leurs
différentes molécules cibles.
Une fois phosphorylé, le récepteur ne peut plus être dephosphorylé. Son
activité enzymatique va donc se poursuivre indéfiniment. Pour stopper
son action, la cellule va internaliser le récepteur. La protéine va
ensuite être degradée dans un lysosyme ou dans certains cas renvoyée à
la surface de la membrane après inactivation pour être reutilisée.
Phénomènes cellulaires impliquant un récepteur tyrosine kinase

On rencontre ce type de récepteur dans les phénomènes de communication
intercellulaires. Une catégorie d'hormones appelée facteurs de
croissance utilise ce genre de récepteurs. Ils sont donc à un carrefour
majeur dans le contrôle de la multiplication cellulaire chez les
vertébrés. Cela explique de nombreux oncogènes
se revèlent coder pour ces récepteurs et leur dysfonctionnement est à
l'origine de nombreux cancers. Ils sont responsable aussi de l'effet
cancérigène de certains virus. Ainsi l'un d'eux produit une protéine qui
s'insère dans la membrane plasmique et possède une activité tyrosine
kinase constitutive, générant sans cesse un signal de multiplication
cellulaire.
Un deuxième grand domaine d'action de ces cellules est l'immunité. Les
anticorps ayant reconnus leur antigène activent un récepteur de ce genre
sur leurs cellules cibles. De même, les molécules du complexe majeur
d'hystocompatibilité (appelé HLA chez l'homme), responsable de la
différenciation entre le soi et le non soi fonctionne en utilisant des
récepteurs tyrosine kinase.
Dans la régulation métabolique, ces récepteurs sont peu représenté. Une
exception majeure cependant, le récepteur de l'insuline, l'hormone
hypoglycemiante, est de type tyrosine kinase.
Les guanylate cyclase

Ces récepteurs possèdent une enzyme qui produit du GMPc à partir de GTP,
l'équivalent de l'AMPc mais en utilisant la guanine au lieu d'adénine
comme base azotée. Les voies de production sont en revanche totalement
diffrentes puisque l'AMPc est produite via un récepteur à 9 segments
transmembranaires.
Il existe deux types de guanylate cyclase, une membranaire et une
soluble. La seconde a été la plus étudiée car elle intervient dans un
mécanisme qui a surpris plus d'un biologiste lors de sa découverte. En
effet, son ligand n'est autre que le monoxyde d'azote ou NO, un gaz
soluble et à durée de vie très courte. Ce NO est produit par l'endothelium
vasculaire et diffuse jusqu'aux cellules de la couche musculaire. La
guanylate cyclase ainsi activée va produire du GMPc qui par divers voies
va aboutir à la relaxation des fibres musculaires lisses du vaisseau
sanguin, ce qui explique l'effet vasodilatateur du NO.
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مُساهمةموضوع: رد: biologie cellulaire   biologie cellulaire Emptyالثلاثاء مايو 01, 2012 10:26 am

مشــــــــــــــــــــكور على الافاده

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biologie cellulaire Empty
مُساهمةموضوع: new byoulogia   biologie cellulaire Emptyالإثنين يونيو 03, 2013 7:48 pm

[quote="اْستاذ صادق"]<La membrane plasmique


La membrane
plasmique constituent l'interface entre la cellule et son milieu. Elle
assure donc à la fois un rôle de barrière en empêchant les molécules
cellulaires de partir et les molécules extérieures d'entrer librement,
et un rôle de barrière en sélectionnant les éléments qui peuvent entrer
ou sortir. Toutefois, ses fonctionnalités ne s'arrêtent pas là. C'est le
prer élément rencontré par les molécules porteuses d'information, comme
les hormones, les neurotransmetteurs ou diverses espèces chimiques
importantes pour la cellule. C'est principalement la membrane qui permet
à la cellule de connaitre son environnement et d'agir sur lui. La
membrane est donc un organite fondamental aux fonctions multiples que
nous allons maintenant détailler.



<">Structure des membranes biologiques



La membrane est constituée de trois des
principaux éléments de base du vivant, des lipides, des protéines et des
glucides. Ces trois éléments coopèrent pour former un film fluide mais
néanmoins étanche qui isole la cellule du milieu extérieur et lui permet
d'intéragir.




Les lipides membranaires


Ils constituent le coeur de la membrane et
sont responsable de son étanchéité à l'eau et par conséquent des
molécules solubles dans l'eau, ce qui constitue la majorité des
molécules biologiques. Les lipides impliqués sont des phospholipides et,
chez les eucaryotes, du cholestérol. En solution dans l'eau, les
phospholipides se disposent en un film bimoléculaire de quelques
nanomètres d'épaisseur, le coté apolaire est enfouis au coeur de la
membrane alors que le coté polaire est en contact avec l'eau. Cette
structure est appelée bicouche lipidique, chaque couche de lipide
constituant une demi membrane. La membrane n'est donc pas, comme on
pourrait le penser une structure solide mais un liquide emprisonnée
entre deux autres milieux liquides dans lesquels il est insoluble. Elle
est donc fluide, les molécules hydrophobes peuvent s'y dissoudre et s'y
mouvoir librement, elles ne peuvent toutefois pas passer d'une demi
membrane a une autre. Al'inverse, la bicouche bloque totalement les
molécules polaire.


La fluidité de la membrane est un parametre
important pour son fonctionnement correct. Comme pour tous les
liquides, elle dépend fortement de la température, augmentant et
diminuant dans le même sens que celle-ci. La cellule doit donc ajuster
incessament cette fluidité de façon a compenser les variation de
températures. Elle y arrive modulant la composition en lipide de la
membrane:

  1. Les lipides à longue chaine diminuent la fluidité de la membrane.
  2. L'insaturation des chaines lipidique augmentent la fluidité de la membrane.
Pour compenser une augmentation de température la cellule
augmentera la longueur des chaines en diminuant leur insaturation. Pour
compenser une diminution de température la cellule diminuera la longueur
des chaines en augmentant leur insaturation. La resynthèse des lipides
membraine est longue et cette adaptation ne joue que si les variation de
température sont lentes.

Les eucaryotes disposent d'un autre moyen
de réguler la fluidité : le cholestérol. Ce lipide a en effet la
propriété de réguler la fluidité de la membrane, de la maintenir stable
dans une plage étendue de température. Il joue en quelque sorte le rôle
d'un tampon de fluidité. Sa présence permet une adaptation aux
variations relativement rapides de température. Le cholestérol se trouve
principalement dans la demi-membrane extracellulaire. Les procaryotes, à
quelques rares exceptions près, n'ont pas de cholestérol.



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Conformement à leurs habitudes d'étrangeté,
les archéobactéries possèdent des lipides que l'on ne retrouve nulle
part ailleurs dans le monde vivant. Leurs acides gras sont reliés au
glycérol par des liaisons ether au lieu de liaisons ester et certains
d'entre eux, possédant deux extrémités polaires et un centre apolaire,
traversent la membrane dans toute son épaisseur. Ils sont responsables
de la résistance de ces cellules aux températures et pH extrèmes
auxquels on les trouve.

Les protéines

Une membrane uniquement lipidique n'a aucun
usage. D'une part, une telle structure est instable : les membranes
peuvent fusionner, se séparer, former des embranchements. D'autre part
rien ne peux la traverser (à l'exception des gaz), ni les molécules
polaires qui ne sont pas solubles dans les lipides, ni les molécules
apolaires qui ne peuvent pas l'atteindre car elles ne peuvent pas
traverser seules le milieu aqueux qui les entoure. Or si ces propriétés
sont exploitées dans la cellule, celle ci a malgré tout besoin d'une
membrane stable ainsi que d'échanger des molécules avec le milieu
extérieur. Ce sont les protéines qui assurent cette fonction.

Les protéines peuvent être disposées de
diverses façon par rapport à la membrane : au contact de celle-ci,
enchassées dans une demi membrane ou traversant la membrane de part en
part. Part ailleurs, une protéine peut être consituée de plusieurs
sous-unité qui sont agencées différement avec la membrane. Les protéines
participent à la polarisation membranaire, une protéine situé sur la
face externe de la cellule le restera toujours, de même qu'une protéine
intracellulaire. Pour les protéines qui traversent la membrane (les
protéines intramembranaires), les parties extracellulaires et
intracellulaires seront toujours les mêmes d'un exemplaire à l'autre de
la molécule. Il y a bien sûr des exceptions, certaines fonctions
biologiques nécessitent des mouvements de protéines au sein de la
membrane, mais il s'agit alors d'une particularité spécifique de la
protéine, pas d'un aspect fondamental de la membrane.

Les protéines sont responsables de la
quasi-totalités des spécificités de la membrane. Les molécules polaires
ne peuvent pas traverser la membrane, ce sont les protéines qui vont
s'en charger. A l'inverse, si une molécule polaire ne dispose pas d'une
protéine capable de lui faire traverser la membrane, elle ne pourra pas
la traverser. En choisissant ses protéines, la cellule va pouvoir
choisir quelles molécules vont pouvoir entrer ou sortir. Le rôle des
protéine est toutefois plus large : elles vont transmettre à l'intérieur
de la cellules des informations sur le milieur extérieur, elles vont
participer à maintenir la forme et la stabilité de la membrane, elles
vont servir de point d'ancrage à des structures extracellulaire ou
intracellulaire et elles sont à l'origine de la dynamique membranaire.



Les glucides

Les protéines assuraient déjà une
polarisation de la membrane, mais ce rôle est principalement dévolu aux
glucides. Ils vont en effets former à la surface de la membrane des
structures complexes et variées, mais toujours extracellulaires. Les
glucides sont accrochés à la membrane par deux moyens : ils sont fixés à
la surface des protéines intramembranaires (les glycoprotéines) ou aux
lipides membraines (les glycolipides).


Ces glucides ont plusieurs rôles :

  • Reconnaissance : les motifs glucidiques sont très antigéniques (par exemple les groupes sanguins).
  • Participation à l'environnement local, les glucides sont des molécules très polaires.
  • Renforcement de la membrane.
Chez les animaux, les glucides forment un feutrage souple appelé
glycocalyx. Chez la plupart des autres cellules vivantes, les glucides
forment une paroi résistante et indéformable autour de la cellule :
cellulose chez les végétaux, muréine chez les bactéries, qui assure la
solidité de la membrane. Cette paroi ne fait pas à proprement parler de
la membrane mais elle s'y accroche par les glucides extracellulaires.



Les membranes sont des structures fluides,
interface entre le milieu extracellulaire et intracellulaire que la
cellule peut ajuster de façon très spécifique pour répondre à ses
besoins. Elle joue à la fois un rôle de communication avec l'extérieur
et un rôle de tri des molécules d'intérêt pour la cellule. Ces
propriétés font de la membrane l'un des organites les plus important de
la cellule, le seul dont aucune cellule ne peut se passer, même
temporairement. C'est aussi le seul que l'on soit arrivé à reproduire
partiellement en laboratoire
Les échanges avec l'extérieur



Une cellule n'est pas un milieu totalement isolé. Elle doit prendre sa
nourriture dans le milieu extérieur et y rejeter ses dechets. Elle doit
aussi le maintient des concentrations ioniques de son milieu interne en
puisant ou rejetant des ions dans son environnement. La cellule y
parvient en utilisant des protéines spéciales canaux et pompes et en
exploitant diverses énergies, métabolique, potentiel electrochimique,
etc...
Les canaux et les transporteurs



La membrane cellulaire, si elle était constituée uniquement de lipide serait totalement étanche. Les molécules hydrophiles ne peuvent pas se dissoudre pour traverser la membrane. Les molécules hydrophobes
ne peuvent pas traverser la couche polaire qui recouvre la membrane.
Pour resoudre ce problème, la cellule contient des protéines enchassées
qui permettent aux molécules de la traversée. Ces protéines ont deux
propriétés principales, elles sont selectives et elles sont contrôlées.
Il existe deux grandes catégories de protéines assurant la traversée de
la membrane : des canaux et des pompes.


Les canaux

Les canaux constituent la famille de molécule de transport
transmembranaire la plus représentée dans la cellule. Le principe est
simple, quand le canal est fermé, il est totalement étanche, quand il
est ouvert, sa molécule spécifique le traverse selon son gradient
électrochimique. Si ce gradient s'annule, le mouvement transmembranaire
s'arrete, s'il s'inverse le mouvement s'inverse également. Les canaux ne
peuvent en aucun effectuer des transports contre le gradient
electrochimique et sont donc responsable de la diffusion facilité.
Le canal est hautement sélectif, ce qui veux dire qu'il va être traversé
par une famille de molécule voire une seule molécule. Le canal le moins
selectif, comme le canal nicotinique responsable de l'activité
musculaire, laisse passer tous les ions positifs monovalent. A l'autre
bout de la chaine, certains canaux, les plus nombreux, laissent passer
un seul ion : calcium, sodium, chlore, etc...
Aussi varié sont les modes d'ouverture de ces canaux. Certains sont
ouverts en permanence. De part le courant ionique qu'ils créent, il
participent à la polarisation de la membrane, donc de la composante
électrique du gradient electrochimique de tous les ions. D'autre
s'ouvrent sous l'action d'un molécule ou d'un ion. D'autre enfin
s'ouvrent sous une action mécanique, une variation de potentiel, une
variation de température.
La durée d'ouverture aussi varie. Les canaux peuvent rester ouvert tant
que le stimulus est présent, d'autre se referment après quelques
millisecondes et sont parfois suivit d'une période refractaire ou même
une nouvelle stimulation n'ouvrira pas le canal.
Les canaux sont impliqué dans de nombreux phénomène cellulaire. Ils ne
sont en général pas responsable de la régulation de la composition
cellulaire, mais participent au phénomène d'excitabilité cellulaire. Les
dépolarisation et mouvement ioniques qu'ils provoquent assurent des
phénomènes tels que la conduction nerveuse, la contraction cellulaire,
la sensibilté de certains recepteurs sensoriels, mais aussi la
sensibilités aux hormones et aux neurotransmetteurs. Cette variété de
rôle est permise grace à un nombre élevés de canaux, il n'existe en
effet pas un seul canal calcique dans l'organisme, mais plus d'une
dizaine se différenciant par leur mode d'ouverture, leur durée
d'ouverture et leur régulation, et c'est le cas de tous les canaux.
Canaux et pathologie

Les canaux transmembranaires sont impliquées dans de nombreuses
pathologie. La plus connue d'entre elle est la mucoviscidose. Cette
maladie génétique a pour symptome un encombrement des voies aériennes et
digestives par un mucus épais et visqueux, il n'est pas suffisament
hydraté. La cause de se défaut d'hydratation est un défaut dans le canal
chlore CTRF (Cystic Fibrosis Transmembrane conductance Regulator). Ce
canal provoque normalement une sortie de chlore des cellules
épithéliales de la trachée artère, cette sortie de chlore entrainant par
pression osmotique une sortie d'eau. Il régule donc la viscosité du
mucus.
Ce canal s'ouvre sous l'action de l'ATP . L'ATP se fixe dans une zone nommée Nucleotid Binding Domain (NBD = domaine de fixation des nucléotides). L'ATP est ensuite hydrolysé
et le canal se referme. Cette fermeture est suivie d'une période
d'inactivation pendant laquelle le canal ne peut plus être ouvert.
Chez les patients atteind de mucoviscidose, une phénylalanine (un acide
aminé) en position 508 de la protéine est manquant. Cette zone est en
plein milieu du NBD. Cela suffit à perturber son fonctionnement.
L'efflux des ions chlore par un canal pendant son ouverture n'est pas
modifié, ni son temps d'ouverture, mais sa periode refractaire est
augmentée. L'efflux global de chlore est donc fortement diminué. De
plus, le canal fonctionnant mal, la cellule l'elimine de la membrane, ce
qui agrave le phénomène.


Les transporteurs ou pompes.

Les transporteurs se différencient des canaux par le fait que ce n'est
plus le gradient électrochimique des molécules qui assure le mouvement
ionique mais le couplage du transport à une réaction enzymatique
exergonique, comme l'hydrolyse de l'ATP. Le mouvement de la molécule
devient donc unidirectionnel et même se produire contre le gradient
electrochimique.
Le transporteur le plus connu est la pompe Na/K qui expulse trois ions
sodium et fait entrer deux ions potassium pour chaque molécule d'ATP
hydrolysée. Ce transporteur est très important dans la cellule car il
assure la création et le maintient du gradient électrochimique
membranaire et est indirectement à l'origine de la plupart des
mouvements transmembranaire. Si cette pompe s'arrete, le gradient
electrochimique disparait et les mouvements ioniques s'arrêtent de part
et d'autre de la membrane plasmique. D'autres transporteurs très
important dans la cellule sont ceux qui expulsent le calcium du
cytoplasme et maintiennent une concentration très basse de l'ordre de la
nanomolaire. Cette concentration très basse sera exploitée par la
cellule, le calcium est utilisé par de nombreux recepteurs comme signal
pour prevenir la cellule de la presence de sa molécule activatrice
(hormone en général) sur son site actif.
Une curiosité est le l'ATPase
à proton . Cette molécule présente dans la membrane interne des
mitochondries, la membrane des thylacoides et la membrane plasmique des
bactéries aérobies. C'est un transporteur qui pour chaque molécule d'ATP
hydrolysée peut expulser deux ions hydrogène à travers la membrane.
Toutefois, le gradient electrochimique de l'hydrogène est tel que ce
canal va fonctionner à l'envers, les ions hydrogène vont transiter en
sens inverse par rapport au sens habituel et l'ATPase va synthétiser de
l'ATP au lieu de l'hydrolyser. C'est cette pompe qui est responsable de
la production d'ATP resultant de la respiration cellulaire.


Les transports couplés.


Ce type de transport est un mélange des deux précédents. Il s'agit d'un
transport mais dont l'energie est fournie par un autre ion qui se
déplace selon son gradient électrochimique. Selon le sens de déplacement
respectif des deux molécules on parle de symport (l'ion et la molécule
transportée traversent la membrane dans le même sens) ou d'antiport (les
deux espèces chimiques se déplacent en sens inverse. Ces transports
couplés sont très utilisée par la cellule pour recuperer les molécules
nécessaires à son métabolisme dans le milieu exterieur. Bien que ne
consommant pas d'ATP, ce type de transport utilise de l'énergie, celle
du gradient electrochimique d'un ion. Ce gradient est crée via l'action
d'un transporteur hydrolysant l'ATP ou toute autre molécule énergetique,
en général la pompe Na/K
Transmission intracellulaire de l'information

Notion de récepteur et de second messager



Une cellule en plus de faire transister des molécules à travers sa
membranes doit savoir ce qui se passe à l'extérieur. La membrane
constitue le seul élément en contact avec l'extérieur. Celle-ci est
dotée de molécules spécialisées dans la detection des evènements
externes et la transmission de l'information à l'intérieur de la cellule
en vue d'une réaction spécifique. Certains phénomène detectés sont
capables de traverser la membrane comme la lumière ou les hormones
stéroïdes, ils ne feront pas l'objet de ce chapitre.
Les récepteurs

Le terme récepteur en biologie désigne une molécule capable de fixer une
autre molécule et d'emettre un signal quand la molécule spécifique (ou
ligand) se fixe sur le site de reconnaissance. Les ligands peuvent être
des ions, des métabolites , des hormones, des neurotransmetteurs ou des
facteurs de croissance, des anticorps voire des molécules bactériennes
ou virales. En fait tout ce qu'il est nécessaire à la cellule de
détecter dispose d'un récepteur qui lui est propre ou tout au moins à la
famille moléculaire à laquelle appartient le ligand. Pour un ligand
donné, il peut de plus y avoir plusieurs récepteurs qui différent par
leur sensibilité, leur régulation ou leur expression spatiale (variation
des cellules qui possèdent ce récepteur) ou temporelle (variation du
récepteur dans le temps). Il existe donc un très grand nombre de
récepteur et leur étude est un des domaine de recherche les plus actif
en biologie moléculaire.
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Une même molécule peut avoir des effets divers dans un organisme. A
chaque action correspond en général un type différent de récepteur. Cela
explique l'interêt des récepteurs pour la médecine (en particulier
psychiatrique). La decouverte d'une molécule qui agit sur un seul type
de récepteur permet d'obtenir un effet thérapeutique maximal tout en
limitant les effets secondaires. Les molécules qui permettent d'etudier
ces récepteurs appartiennent au groupe des toxines. Les toxines sont des
molécules qui n'ont aucune homogéneité chimique. Elles sont définies
par leurs propriétés : à la fois très spécifiques, agissant sur un seul
type ou une seule famille de récepteur et également très sensibles, la
concentration nécessaire pour produire leur effet est très basse. Les
toxines sont à la base de la classification des récepteurs. Ainsi, les
deux grande familles de récepteurs de l'acétylcholine ont été
différenciées par leur sensibilités à deux toxines : la nicotine
(extraite du tabac) et la muscarine (un alcaloide extrait de l'amanite).
A l'intérieur de ces deux grands groupes, il existe différents sous
types de récepteurs qui sont différenciés par d'autres toxines.

Les seconds messagers

Une hormone, un neurotransmetteur ou toute autre molécule reconnue par
un récepteur, se fixe sur la seule partie accessible du récepteur, la
partie extracellulaire. Pour que la cellule puisse prendre connaissance
de cette fixation, le signal doit être transmis à l'intérieur de la
cellule. L'activation du récepteur va declencher une cascade de réaction
métabolique qui va avoir pour résultat de libérer une molécule précise
dans le cytoplasme. Cette molécule va pouvoir transmettre l'information à
tous les effecteurs cellulaires. Elle est nommée second messager car
elle transmet l'information portée par le premier messager : le ligand
du récepteur. Il existe plusieurs seconds messagers correspondant à
différents types de récepteurs cellulaires. L'autre fonction du second
messager est de provoquer une amplification du signal recu : chaque
molécule du ligand va activer un seul exemplaire du récepteur qui va
produire plusieurs molécules de second messagers. En fonction de
l'enzyme activée par le récepteur pour produire le second messager, on
va distinguer plusieurs catégories de récepteurs.


Les récepteurs à sept domaines transmembranaires







Premiers à être découverts, ils sont en conséquence mieux étudié. Leur
nom viens de ce que leur structure spatiale est très homogène à travers
toutes les espèce de la bacterie à l'homme, ils sont constitués d'une
chaine protéique unique traversant la membrane plasmique à sept
reprises. Pendant longtemps on a cru qu'ils étaient le seul type de
récepteur cellulaire. Tous ont en commun le fait que l'enzyme produisant
le second messager n'est pas portée par le récepteur lui même. Elle
constitue une protéine indépendante, le couplage entre le récepteur et
l'enzyme s'effectuant par une protéine particulière nommée Protéine G.
On distingue deux grandes familles de récepteurs en fonction l'enzyme
activée pour synthétiser le second messager : les récepteurs activant
l'adénylate cyclase et les récepteurs activant la phospholipase C.
Les récepteurs à adénylate cyclase

Ces récepteurs ont été decouverts par Sutherland dans les années 1950 et
sont à l'origine de la notion de second messager. Sous l'action de
l'adrénaline, la phosphorylase hépatique peut liberer hydrolyser le
glycogène et produire du glucose. L'adrénaline se fixe sur la membrane
et la phosphorylase est cytosolique. Par broyat et centrifugation,
Sutherland sépare la membrane et le cytosol. L'adrénaline appliquée sur
le cytosol n'a aucun effet, l'adrénaline n'agit pas directement sur
l'enzyme. Sur les membranes isolées, il va faire agir l'adrénaline et il
recupère le cytosol résultant de cette action. Ce cytosol ajouté au
premier cytosol va declencher l'activation de la phosphorylase. Il en
conclut que la fixation de l'adrénaline sur la membrane va provoquer la
synthèse d'une molécule qui va diffuser dans le cytosol et activer la
phosphorylase. Il nomme cette molécule un second messager. Des expériences ultérieures montreront que ce second messager est une molécule déja connue à l'époque, l'AMPc ou AMP cyclique.
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L'AMPc est une molécule produire par l'adénylate cyclase à partir de
l'ATP cytosolique. Il s'agit d'une molécule d'AMP, mais l'unique
phosphate est relié à la fois aux carbone 3 et 5 du ribose. L'adénylate
cyclase est une protéine membraire localisée dans la demi membrane
interne de la membrane plasmique. Toutefois, elle n'est pas portée par
le recepteur membranaire. Ainsi que l'a montré Rodbell dans les années
1960, trois molécules sont impliquées dans la synthèse de l'AMPc : le
recepteur à l'adrénaline, l'adénylate cyclase et une système de
couplage. Le principe de fonctionnement est celui decrit dans la figure
ci contre. La fixation du ligand sur le récepteur active la proéine
Adenylate Cyclase (AC) qui produit de l'AMPc. Cet AMPc va activer toute
une famille de protéines, les protéines kinase A (PKA) qui sont
directement responsable des effets cellulaires. Une autre protéine, la
phosphodiestérase, va degrader l'AMPc en AMP, stoppant ainsi son effet.
Dans cette description, le système de couplage est indeterminé. Rodbell
montrera qu'il s'agit d'une qui protéine hydrolyse le GTP et l'appelera
donc protéine G. La protéine G est un hétérotrimère (constituée de trois
chaines protéiques différentes) dont les chaines sont nommées α, β et
γ. Le site d'hydrolyse du GTP est porté par la chaine α.
Le fonctionnement du système a pu être totalement élucidé. Au repos, le
site enzymatique est occupé par du GDP. La fixation de l'adrénaline sur
son support va provoquer un changement de conformation des protéines qui
va provoquer l'expulsion du GDP et son remplacement par du GTP. Sous
l'action du GTP, la sous unité α de la protéine G va être libérée du
complexe et activer l'adénylate cyclase. L'AMPc synthétisé est libéré
dans le cytosol ou il va activer ses différents effecteurs (dans le cas
du foie, la phosphorylase). Au bout d'un temps variable, la protéine G
hydrolyse le GTP en GDP et le complexe avec les chaines beta et gamma se
reforme. L'activité de l'adénylate cyclase s'arrète, l'AMPc cytosolique
est éliminé du cytoplasme par conversion en AMP et l'effet de
l'adrénaline cesse totalement.
Les récepteurs couplé à la phospholipase C

Ces recepteurs ont été découverts dans les années 50 par Hokin qui a
constaté que l'acétylcholine stimulait le métabolisme des
phosphatidyl-inositol. Sous l'action de son hormone, la phospholipase C
va hydroliser les lipides membranaires et libérer du diacyl-glycérol
(DAG) et de l'inositol triphosphate (IP3). Ces deux molécules vont faire
office de seconds messagers :

  • le DAG va activer la protéine
    kinase C (PKC). Cette protéine migre de la membrane dans le cytoplasme
    (famille A, sensible au calcium) et parfois vers le noyau (famille B,
    insensible au calcium). Cette famille de protéine va phosphoryler
    diverses protéines cellulaires et ainsi les activer.
  • L'inositol phopshate va provoquer une entrée de calcium dans le
    cytoplasme en agissant sur deux reserve, le calcium extracellulaire ou
    le calcium stocké à l'intérieur de la cellule dans le reticulum
    endoplasmique lisse en ouvrant des canaux membranaires. Le calcium est
    dans cette voie, le véritable second messager. Il va activer diverses
    protéines, modulée par la concentration en calcium plasmatique (d'ou
    leur nom de calmoduline).
La voie du DAG et la voie de l'IP3 agissent de façon synergiques sur leurs cibles.
Comme les récepteurs à adénylate cyclase, ceux couplés à la
phospholipase C sont activés par le DAG. Mais il existe deux autres
voies :

  • La phosphorylation par une tyrosine kinase.
  • Activation par le calcium.

Les recepteurs enzymes





Les récepteurs enzymes sont des récepteurs membranaires donc
l'occupation du site actif se traduit par une activité enzymatique
intracellulaire par le récepteur même. Ils sont très importants chez les
animaux car ils interviennent dans de nombreux processus de régulation
de la division cellulaire et dans l'immunité, ainsi que dans d'autres
domaines. On distingue deux catégories de récepteurs enzymatiques : les
récepteur tyrosine kinases et les guanylate cyclases. Les tyrosine kinases

Les tyrosine kinases constituent une famille d'enzymes très importante dans l'organisme eucaryote. Ces molécules ont en commun la propriété de phosphoryler un résidu
tyrosine. Cette méthode est une méthode d'activation ou d'inactivation
de certaines voies enzymatiques au sein de la cellule. La plupart de ces
kinases sont des récepteurs membranaires.
Structure et fonctionnement des récepteurs

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Les récepteurs tyrosine kinases sont des molécules transmembranaires
comportant un site récepteur sur la face extracellulaire et un site
tyrosine kinase sur la face interne. Les deux parties sont reliées par
un seul segment transmembranaire. Les récepteurs tyrosine kinase
comportent aussi un site de phosphorylation. Leur site kinase est
normalement inactif, pour être activé, leur résidu tyrosine doit d'abord
être phosphorylé. Le schéma ci contre présente un récepteur tyrosine
kinase type. Dans la réalité, ces récepteurs peuvent être beaucoup plus
complexes, pouvant acceuillir differentes site de phosphorylation,
plusieurs sites enzymatiques et la structure extramembranaire pouvant
être très variée, comportant plusieurs sites de reconnaissante, voire un
site de reconnaissance constitué de plusieurs protéines
Le mécanisme d'activation de ces récepteurs est particulier, car le
segments transmembranaire, ne peut pas transmettre d'information sur
l'occupation du site de reconnaissance du ligand
vers l'intérieur de la cellule. Le ligand va se fixer deux récepteurs
qui vont être ainsi rapprochés et pouvoir se phosphoryler mutuellement.
L'activité tyrosine kinase va alors pouvoir s'exercer sur leurs
différentes molécules cibles.
Une fois phosphorylé, le récepteur ne peut plus être dephosphorylé. Son
activité enzymatique va donc se poursuivre indéfiniment. Pour stopper
son action, la cellule va internaliser le récepteur. La protéine va
ensuite être degradée dans un lysosyme ou dans certains cas renvoyée à
la surface de la membrane après inactivation pour être reutilisée.
Phénomènes cellulaires impliquant un récepteur tyrosine kinase

On rencontre ce type de récepteur dans les phénomènes de communication
intercellulaires. Une catégorie d'hormones appelée facteurs de
croissance utilise ce genre de récepteurs. Ils sont donc à un carrefour
majeur dans le contrôle de la multiplication cellulaire chez les
vertébrés. Cela explique de nombreux oncogènes
se revèlent coder pour ces récepteurs et leur dysfonctionnement est à
l'origine de nombreux cancers. Ils sont responsable aussi de l'effet
cancérigène de certains virus. Ainsi l'un d'eux produit une protéine qui
s'insère dans la membrane plasmique et possède une activité tyrosine
kinase constitutive, générant sans cesse un signal de multiplication
cellulaire.
Un deuxième grand domaine d'action de ces cellules est l'immunité. Les
anticorps ayant reconnus leur antigène activent un récepteur de ce genre
sur leurs cellules cibles. De même, les molécules du complexe majeur
d'hystocompatibilité (appelé HLA chez l'homme), responsable de la
différenciation entre le soi et le non soi fonctionne en utilisant des
récepteurs tyrosine kinase.
Dans la régulation métabolique, ces récepteurs sont peu représenté. Une
exception majeure cependant, le récepteur de l'insuline, l'hormone
hypoglycemiante, est de type tyrosine kinase.
Les guanylate cyclase

Ces récepteurs possèdent une enzyme qui produit du GMPc à partir de GTP,
l'équivalent de l'AMPc mais en utilisant la guanine au lieu d'adénine
comme base azotée. Les voies de production sont en revanche totalement
diffrentes puisque l'AMPc est produite via un récepteur à 9 segments
transmembranaires.
Il existe deux types de guanylate cyclase, une membranaire et une
soluble. La seconde a été la plus étudiée car elle intervient dans un
mécanisme qui a surpris plus d'un biologiste lors de sa découverte. En
effet, son ligand n'est autre que le monoxyde d'azote ou NO, un gaz
soluble et à durée de vie très courte. Ce NO est produit par l'endothelium
vasculaire et diffuse jusqu'aux cellules de la couche musculaire. La
guanylate cyclase ainsi activée va produire du GMPc qui par divers voies
va aboutir à la relaxation des fibres musculaires lisses du vaisseau
sanguin, ce qui explique l'effet vasodilatateur du NO.
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biologie cellulaire
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